L'anglais au service de l’insertion professionnelle
La Direction de l'enseignement, de la formation et de l'insertion de la jeunesse (DEFIJ) en partenariat avec la CCI en province Nord a lancé en 2015 un nouveau programme de formation intitulé Dispositif mobilité Pacifik pro. Son objectif ? Favoriser l’insertion professionnelle ou la poursuite d’études supérieures de jeunes de 18 à 30 ans en leur permettant d’améliorer leur niveau d’anglais en Nouvelle-Zélande et de découvrir le monde professionnel anglo-saxon.
C’est avec la volonté de faire avancer les formations dans la région que la province Nord a imaginé ce dispositif, et aussi pour permettre aux jeunes, notamment les plus isolés, d’évoluer dans leur milieu professionnel. Au terme du recrutement sur dossier et avec un entretien préalable réalisé conjointement par la DEFIJ, la cellule Koniambo et la CCI, neuf personnes ont été sélectionnées pour intégrer le programme de treize semaines. « Nous avons retenu des profils très divers qui avaient tous des projets professionnels précis et construits » précise Marie Barrault, responsable de formation pour les agences CCI.
Au programme du dispositif : un stage intensif d’anglais de quatre semaines au New Zealand institute of English et un stage de neuf semaines au sein d'entreprises néo-zélandaises.
L’anglais comme tremplin.
La langue anglaise est incontournable dans certains milieux professionnels. Savoir la maîtriser est donc un atout non négligeable pour l’insertion et le choix de carrière. « Nous avons sélectionné des profils pour lesquels l’amélioration du niveau d’anglais pourrait avoir un intérêt dans leur parcours » indique Marie Barrault. Et au-delà, l’objectif était également de leur apporter des outils individualisés avec un vocabulaire technique adapté au métier de chacun. Ainsi, pour Marion, technicienne HSE de 20 ans qui a rejoint le programme, l’amélioration de ses compétences en anglais était nécessaire à son évolution professionnelle et même à son bien-être en entreprise. « Dans mon secteur d’activité, la plupart des employeurs demandent une maîtrise de l’anglais que je n’avais pas. J’espère maintenant que le fait d’avoir amélioré mon niveau, et surtout d’avoir acquis un vocabulaire adapté au secteur de la gestion de risques dans lequel je souhaite évoluer, va m’ouvrir des portes. » Dans cet esprit, tous les stagiaires ont passé le TOEIC (Test of English for international communication) à la fin de la formation, afin de valider leur niveau d’anglais et de repartir avec un diplôme reconnu par les entreprises.
Une ouverture au monde professionnel anglo-saxon
Les jeunes sélectionnés ont également eu la chance de pouvoir découvrir un monde professionnel différent, avec des codes spécifiques. « Le dispositif présente un double intérêt pour les étudiants : une opportunité pour eux de pratiquer la langue anglaise en étant complètement immergés dans la culture locale néo-zélandaise, et la découverte de méthodes de travail en lien avec le métier qu’ils exercent ou qu’ils veulent exercer » ajoute Marie Barrault. « Au cours de ces quelques semaines, j’ai noué de nombreux contacts avec des personnes de toutes les nationalités ! C’était très enrichissant » affirme Marion. Et en effet, la plupart des jeunes rentrent avec des idées plein la tête et des envies d’insertion professionnelle rapide du fait de leur nouvelle expérience. « Globalement, nous avons des retours très positifs. Certains jeunes sont revenus avec une vision changée de leur métier. Ils souhaitent à présent appliquer en Nouvelle-Calédonie ce qu’ils ont appris. » Et force est de constater que les étudiants sont enthousiastes ! Louisa, ancienne réceptionniste à KNS, était très souvent confrontée à ses lacunes en anglais dans son travail. Elle souhaite désormais trouver un emploi stable dans le secteur du tourisme local. « J’aimerais mettre mes nouvelles compétences au service d’un employeur calédonien et surtout continuer à parler anglais dans mon milieu professionnel ! »
Contact : CCI Pont-Blanc à Koné Tél . 42 68 20 / formation-nord@cci.nc
Source : CCI Infos N°244 - Février 2016